Les clubs labellisés
Plusieurs associations bolbécaises sont labellisées "SPORT HANDICAP"
Au service des personnes en situation de handicap mental ou physique. A chacun son défi
Plusieurs associations bolbécaises sont labellisées "SPORT HANDICAP"
BOLBEC SOLIDARITE.COM sollicite toutes les entreprises locales et régionales afin de récupérer des matériels ( bureaux, ordinateurs, divers mobiliers, vêtements...)
De nombreuses entreprises nous ont déjà rejoint dans notre démarche en faveur du Sport Handicap
Aidez-nous en faisant un don de matériels ou financier
" Tout au long de l'année, BOLBEC SOLIDARITE.COM sollicite les entreprises locales et régionales, les collectivités, les banques, les clubs sportifs professionnels afin de récupérer par camion ou utilitaire des matériels et divers équipements en très bon état. Les matériels sont stockés et contrôlés avant que soit effectué un inventaire complet par nos bénévoles. Après toutes ces démarches, nous redistribuons directement aux associations ou nous revendons les matériels à des petits prix lors de manifestations ponctuelles. Les fonds récoltés sont directement reversés aux associations sous forme de dons.
Nous organisons des événements sportifs, ventes...
Les journées de Jérémy – 16 ans
Jérémy est né à Lillebonne le 11 mai 2002. Il habite avec ses parents Frédéric et Gaëlle et ses 5 frères et sœurs sur la commune de Bolbec.
Avec Dylan 20 ans, Anaïs 18 ans, Emma 15 ans, Mathéo 11 ans et la petite dernière Océane 8 ans, la famille est très unie.
Après avoir été scolarisé sur Gruchet-Le-Valasse où les années collèges ne se sont pas toujours très bien passées notamment par les moqueries et le regard des autres, Jérémy a intégré l’IMPro (Institut Médico Professionnel) de Nointot. Etablissement de formation professionnelle pour adolescent en situation de handicap.
Comment se déroule les journées de Jérémy à l’IMPro ?
Du lundi au vendredi, le réveil sonne à 7h00 du matin. Maman prépare le petit-déjeuner et la journée commence pour Jérémy. Le petit-déj avalé, il est temps de se brosser les dents et d’aller s’habiller pour se rendre à 08h25 à l’arrêt de car devant La Poste de la commune.
Le car roule jusqu’à Nointot et s’arrête devant l’établissement où Jérémy descend et entre en salle de cours avec les copains et les copines. A l’IMPRO, on y étudie les mathématiques, le français, la technologie…mais aussi on y apprend les bases de l’horticulture, de la maçonnerie, des espaces verts et la cuisine.
Jérémy fait partie d’un groupe de 8 élèves au sein de l’atelier cuisine.
C’est Sandrine, la professeure, qui gère les cours et qui parfait l’apprentissage dans la bonne humeur.
On y apprend à préparer et cuire du pain, concocter des gratins de pâtes, des carottes râpées, des gâteaux dont les fameuses « roses des sables » …
Mais au sein de l’atelier cuisine, il y a aussi les tâches ménagères ! Le ménage en groupe, la plonge, vider les poubelles, le nettoyage des plans de travail, le nettoyage des sols…
Jérémy s’est parfaitement adapté à son nouvel environnement où l’apprentissage y est excellent. Les repas du midi à la cantine y sont tout aussi copieux et équilibrés.
La cloche a sonné. Retour à la maison.
Il est 16h45, retour à la maison par le car qui dépose Jérémy vers 17h05 toujours devant La Poste de Bolbec.
La journée a été bien enrichissante et il est temps de décompresser.
Jérémy s’empresse de rentrer à la maison car il a une vraie passion : La Musique des années 80 (Jean-Pierre Mader, Images, Indochine…) mais surtout la platine double CD avec table de mixage.
Oui, Jérémy est un très bon DJ (Disc-Jockey). C’est Frédéric, le papa, qui lui a transmis sa passion en lui offrant le matériel musical et en lui apprenant les bases. Jérémy s’éclate en effectuant des rythmes et en mixant des musiques pour un bon public familial.
Le petit bémol est que depuis quelques temps, l’ampli vieillissant altère la musicalité et les morceaux créés avec la table de mixage. De plus, le PC portable qui relie les différents matériels est lui aussi en « fin de course ! » Il faut en changer mais les coûts financiers sont importants ! Obligé d’attendre un peu…
Le rêve de Jérémy est de pouvoir se procurer plus tard une table de mixage de marque IBIZA. Il adore tellement sa passion qu’il veut en faire son métier quand il sera adulte.
Les aiguilles de la pendule tournent au sein de la grande famille et il est temps de partager le repas tous ensemble.
Jérémy adore le steak-frites, le poulet avec des pâtes sans oublier les traditionnels Kebabs et hamburgers. Pour le dessert, la palme d’or revient au yaourt glacé.
A table, on reparle du meilleur souvenir de Jérémy lors de l’anniversaire de Anaïs où celui-ci avait dansé toute la nuit et partagé le podium avec le Disc-Jockey du soir jusqu’à même effectuer le démontage du matériel à la fin de la fête. Cette soirée est restée gravée à tout jamais. Un vrai moment de bonheur !
C’est la fin du repas, on débarrasse la table tous ensemble, on fait quelques jeux avec maman et il est temps d’aller dans la chambre pour y regarder des dessins animés ou des enquêtes télévisées jusqu’à 22h00. Il est l’heure de dormir pour attaquer une bonne grosse journée demain matin.
BSC Territoire de Création va organiser une petite collecte et une manifestation en cette fin d’année afin de financer ou de prendre en charge entièrement les coûts d’un ampli et d’un PC Portable pour que Jérémy puisse continuer à prendre du plaisir et à vivre pleinement de sa passion musicale.
Un petit peu de chacun pour beaucoup d’espoir.
© BSC Territoire de Création -2018
Mamar MAMOUNI
42 ans – Marié – 2 enfants.
Gérant de la société EQUIPSPORT à Lillebonne
Ex joueur professionnel de football.
BSC – Bonjour Mamar, peux-tu nous parler de toi, de ta carrière de joueur professionnel et de tes activités professionnelles actuelles ?
Mamar Mamouni – J’ai fait mes débuts de joueurs chez les jeunes au FC TOURS, club actuel de Ligue 2 (dans les équipes minimes, cadets et juniors en National). Par ailleurs, pour la petite anecdote, j’ai joué toutes ces années jeunes avec Patrick VIEIRA (ex champion d’Europe et champion du monde avec l’équipe de France).
Ensuite, j’ai pris mon envol en Corse au Gazelec Ajaccio en National en 1993. Cela a été une de mes plus belles années avec l’obtention de mon baccalauréat scientifique et l’obtention de mon permis de conduire.
Et puis en 1994, des émissaires du HAC sont venus me recruter via leur Président Jean-Pierre HUREAU, un très grand Monsieur. J’ai joué au Havre AC en ligue 1 et en ligue 2 jusqu’en 2002 tout en connaissant une ½ finale de coupe de la ligue perdue contre le Paris Saint Germain en 1995.
Après ces magnifiques années havraises, j’ai continué ma carrière professionnelle à l’US CRÉTEIL, à l’UR LA LOUVIÈRE (Belgique), au KAA LA GANTOISE (Belgique), au K LIERSE SK (Belgique) et enfin au FC PANSERRAIKOS (Grèce) où une grave blessure m’a fait comprendre que ma carrière de footballeur Pro s’arrêtait là.
Aujourd’hui, je suis gérant d’une société d’équipements sportifs pour les associations et entreprises, de textiles événementiels et vente d’objets publicitaires. EQUIPSPORT, 5 rue Auguste Desgenetais, Espace Batic 76170 Lillebonne.
C’est un métier vivant et enrichissant où je côtoie chaque jour d’autres sportifs professionnels, des gérants d’entreprises, des personnes bénévoles et des particuliers qui aiment le sport. Nous vivons cette même passion commune, c’est vraiment un sentiment fort.
Il faut ajouter aussi que quand tu es joueur Pro, tu te caches un peu et par conséquent tu n’échanges pas vraiment avec les gens. Là, aujourd’hui, il y a un vrai contact humain et j’apprends beaucoup des gens. J’écoute leurs besoins.
BSC – Pendant ton parcours de footballeur Pro, as-tu des souvenirs à nous faire partager liés au Sport Handicap ?
M M – Déjà pour mon cas personnel, même si cela n’est pas un handicap moteur ou physique, j’ai connu des difficultés puisque je suis diabétique depuis l’âge de mes 13 ans. Il a fallu vivre avec des contrôles médicaux permanents et avoir une exigence de soi et une attitude exemplaire afin de pouvoir devenir joueur Pro.
Bien sûr, lors de ma carrière Pro, j’ai accompagné, aidé et financé des hôpitaux, des structures d’accueil et de handicap sur Paris et en Algérie. J’ai fait en fonction de mon planning, en fonction de la cause à défendre et aussi en fonction des moyens financiers que j’avais à l’époque pour soutenir ces structures. Mais j’ai toujours répondu présent.
Enfin, J’ai vécu de très près le handicap de mon cousin des suites d’un grave accident. Du jour au lendemain il s’est retrouvé dans une situation très compliquée et il doit se battre tous les jours pour avoir sa place au sein de notre société.
J’ai connu également le handicap de mon ex-partenaire de football, Kevin ANIN (ex joueur Pro au HAC et à l’OGC Nice) suite à un terrible accident de la route. Il a une force mentale hors du commun et il ne lâche rien chaque jour. Chaque jour. Je lui souhaite d’ailleurs un immense courage.
BSC – Je sais que tu te donnes beaucoup pour les enfants hospitalisés et/ou atteints de handicap et les personnes qui ont besoin de matériels médicaux en Algérie ? Peux-tu nous expliquer en quoi cela consiste ?
M M – Oui effectivement, je suis parrain d’une association parisienne qui s’appelle UNION SANS FRONTIÈRES. J’ai connu le président de cette association lors d’une manifestation sportive. J’ai complètement adhéré lors de notre échange quand celui-ci m’a expliqué longuement le but de l’association. En fait, cette association venait en aide à toutes les personnes atteintes du cancer dans l’hexagone et en Algérie par le biais de médicaments et divers équipements médicalisés. Il m’a demandé d’être le parrain. Je n’ai pas réfléchi longtemps puisque pour moi c’était une évidence de les aider à aider. Cette phrase est importante.
Par la suite, toujours pas le biais de cette asso, nous avons élargi notre champ d’action aux personnes atteintes de diabète. C’est une cause noble et vraiment humaine.
Sais-tu que l’année dernière nous avons pu envoyer plus d’une cinquantaine de cartons très grands formats remplis de médicaments pour les personnes malades. On essaye de faire un peu plus chaque année. On se bat pour que toutes et tous puissent bénéficier de soins et de médicaments appropriés.
BSC – Aujourd’hui, quelle est ta vision sur les associations labellisées Sport Handicap ?
M M – Il faut leur rendre hommage. Oui vraiment. Pour moi, c’est beaucoup plus gratifiant que d’être sportif de haut niveau. Le sportif de haut niveau va être médiatisé alors que le bénévole qui se saigne pour le sport handicap travaille comme tu le fais dans l’ombre et souvent sans aides et sans trop de finances.
Je sais parfaitement qu’il est difficile d’obtenir des subventions afin d’apporter du réconfort et de développer des ateliers de bonne qualité pour les personnes atteintes de handicap.
Ces associations ont des bénévoles de grande qualité de cœur qui respectent l’être humain. Leur générosité vient naturellement de leur éducation et ils perdurent à créer cette dynamique et à véhiculer leur savoir-faire aux plus jeunes et ainsi de suite…
Il faut continuer dans ce sens. Ne jamais lâcher et ne jamais abandonner son prochain.
BSC – Mamar, merci de nous avoir accordé de ton précieux temps et d’avoir partagé une tranche de vie. Pour conclure, as-tu un dernier petit mot ?
M M – Je félicite et j’encourage ton asso et toutes les assos qui touchent le sport handicap à continuer dans cette lutte et dans cette voie. Tu sais que juste un sourire de gamins que j’ai eu la chance de côtoyer lors de manifestations sportives te donne une pêche d’enfer et te rend heureux. Pas besoin de plus.
Pour les sportifs Pro, je les invite à adhérer à ces assos en les encourageant ou en les aidant par leur image ou par un don financier. Il n’y en n’a pas assez malheureusement.
Enfin, j’exprime tout mon soutien aux personnes atteintes de handicap.
Propos recueillis par Olivier Coustham
Le 2 décembre 2017 est né à Bolbec (Seine-Maritime) l’association Bolbec Solidarité. Elle incite les entreprises à lui faire des dons pour récolter de l’argent en faveur des clubs sportifs handisport.
L’association Bolbec Solidarité (Seine-Maritime) est toute jeune. Elle est née officiellement le 2 décembre 2017. Son objectif est de récolter des fonds pour les clubs de handisport. Pour cela elle incite les entreprises à lui faire des dons de matériels usagers: vieux ordinateurs, mobilier… Du matériel revendu à petit prix, au profit des handicapés.
Bolbec Solidarité récupère des matériels et des équipements déclassés ou déstockés via des entreprises généreuses. L’association se charge même de venir chercher le matériel dans les entreprises, pour le redistribuer à des associations ou le revendre aux particuliers. Philippe Beaufils, le président, précise qu’en » partenariat avec l’US Bolbec, notre association permet d’aider et de soutenir les structures bénévoles, les enfants et les adultes en situation de handicap « .
Avis aux donateurs!
Le 6 mars 2018 – Par : Gilles Anthoine